Reconnue d'utilité publique, la Fondation iFRAP analyse depuis 1985 l'efficacité des politiques publiques et des administrations afin de proposer des réformes concrètes !
et cette même fondation fait des révélations surprenantes !
Les syndicats d’ enseignants accusent le « manque de moyens » et surtout les suppressions de postes auxquelles l’Education nationale serait confrontée depuis quelques années. Mais les choses sont un peu plus complexes que cela. En effet, si en facial, dans la Loi de Finances pour 2011, nos parlementaires ont voté 16.000 suppressions de postes (600 personnels administratifs et 15.400 enseignants), le plafond d’emplois de l’Education nationale augmente de 4.578 postes entre 2010 et 2011, passant de 963.616 à 968.194 personnels…
Aujourd'hui, les enseignants français, qui sont en dessous des moyennes européennes, assurent entre 15 et 18 heures de cours hebdomadaires, selon qu'ils ont réussi le concours de l'agrégation ou du Capes.
«si l'on fixait l'obligation de service non plus à un nombre d'heures hebdomadaires mais à 709 heures par an (dont deux heures de plus par semaine), cela permettrait de faire travailler deux heures de plus par semaine les 483.979 professeurs du second degré public et privé». Pour la fondation, «cette simple mesure permettrait de faire l'économie de 44.783 postes en équivalent de postes à temps plein». Cette question «mérite d'être posée. Même en payant un peu plus les professeurs, une telle réforme permettrait de faire des économies non négligeables sur les traitements et sur les retraites de professeurs», insiste Agnès Verdier-Molinié, la vice-présidente de l'Ifrap.
Inutile de dire que les syndicats d' enseignants ne sont pas d' accord !
en tout cas, il semble bien que monsieur Hollande rêve tout haut !