et pourtant, plus de 1000 morts déjà en Haïti !
Je me pose beaucoup de question en lisant les articles consacré à ce pays !
Sur le terrain, la concurrence entre organismes internationaux, pays donateurs et ONG s'annonce rude. Elle pourrait tourner à la foire d'empoigne, tant les rivalités et les divergences sont fortes. Les Nations unies entendent conserver et accroître leurs prérogatives. Les États-Unis ont décidé d'exercer leur leadership. Les Canadiens jouent leur propre carte. Les Européens manquent parfois d'unité. La France exerce un rôle à part en raison de l'histoire et de la langue communes. C'est grâce à une initiative haïtienne que le français est la deuxième langue de travail des Nations unies. En 1945, à la conférence de San Francisco, la délégation haïtienne a réussi à entraîner en faveur de sa proposition le vote latino-américain et à arracher la décision malgré l'hostilité des Anglo-Saxons.
L'île, qui compte déjà l'une des plus fortes densités d'humanitaires au kilomètre carré, risque aussi de se transformer dans quelques mois en barnum de la charité. L'afflux de mouvements caritatifs va aspirer les cadres locaux de bon niveau qui n'ont pas pris le chemin de l'exil. Reste que la mobilisation générale a le mérite de faire d'un pays laissé au bord de la route un enjeu. Dans son rapport sur «Haïti et la France» publié en 2004, Régis Debray écrivait : Haïti est «le témoin de ce que peut faire la communauté internationale pour tirer du gouffre une de ces zones grises qui deviennent ce que les trous noirs sont au cosmos». Un propos plus que jamais de circonstance.
Où en est 'on des 4 milliards d' aide ?
que sont devenus les 4000 bandits qui se sont fait la belle du pénitencier de Port au Prince !
que penser des casques bleus attaqués par la foule et qui tirent ,
que penser de toutes ces sectes qui arrivent, dont la scientologie ,
que penser de des hôpitaux de la Floride qui refusent de recevoir les blessés, tant qu' on ne leur aura pas dit qui paierait, en se souvenant qu' en Amérique, on meurt sans soins si on manque d' argent !
J' ai le sentiment que ce n' est pas seulement l' humanitaire qui intéresse.